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Burkina Faso


Février 2010, à Louenga, petit village sur la route, en direction du Togo, à l'Est du Burkina Faso.
J'y étais accueilli à bras ouverts pendant 3 semaines, témoin de leur vie quotidienne.
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Plongée dans la vie d’une famille burkinabé, potière occidentale, 
je ne parais que toute petite face à leurs traditions ancestrales, transmises de mères en filles.
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Les pots d’argiles, appelés "canaris", jonchent les contours de leurs maisonnettes 
en terre et sont destinés à la conservation de l’eau.
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Les heures longues sous la chaleur accablante de l’été équatorial suffisent à l’observation enthousiaste 
de les voir à l’œuvre, non aguerrie à leur dialecte Bissa, 
je ne peux qu’échanger sourires et gestes qu’elles me renvoient avec gratitude.
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Ces femmes enchaînent tâches ménagères quotidiennes et travail de la poterie entourées de leurs enfants. Dans ce métier difficile, il n’y a pas de place pour les hommes, 
partis à l’étranger ou faisant la sieste sous un manguier.
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Les étapes de travail se succèdent et la solidarité entre elles rayonne tout en étant 
chacune indépendante dans leurs productions.
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Malgré cette maîtrise des éléments et de ce savoir-faire, la vente de ces pots ne parait que misère face aux consommateurs de plus en plus exigeants, tournés vers des matériaux modernes.
(téléphones portables, même si la plupart d'entre eux ne savent pas lire, plastique...)
Les années à venir, elles risquent de cesser leur activité artisanale.
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C’est une réalité, face au monde, les mentalités et les intérêts de l’Afrique changent,
comme le reste du monde.





































































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